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Fleuve

29 mars 2018

FIAC DOUALA 2018 UNE VISION

     

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     Sous le haut patronage du Président de la république S.E Paul Biya,  la première édition de la Foire Internationale des Affaires et du Commerce(FIAC) se tient du 24 Mars au 8 Avril 2018 au complexe Camtel Douala Bépanda.

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     La FIAC est une opportunité pour les produits "made in Cameroon" et un encouragemment à la consommation des produits locaux.

      Depuis sont ouverture le 24 Mars, la FIAC accueil des milliers de camerounais et étrangers tous désireux de consommer Camerounais. Tout, il est à noter la compétitivité des entreprises dans les règles de l'art. La concurrence est de taille; plusieus mettent leurs produits en valeurs: Grandes entreprises, détaillant, grossistes,petites et moyennes entreprises au profit du consommateur qui ne peut qu'en profiter avec des prix relativement bas.

 

Chèrs consommateurs ne perdez plus une seule minutes! allez profiter de cette oppotunité qui s'ouvre grandement à vous.

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https://youtu.be/C2VSDmJBLDs

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26 mars 2018

Zone de la libre échange (Zlec) : Quels sont les avantages et les défis à relever?

Le sommet de Kigali a permis de lancer le 21 Mars 2018 la zone de la libre échange continentale. Il est à noter que, tant au niveau des chefs d'Etats et de gouvernements africains que tant au niveau des populations, la prise de conscience est forte que l'intégration peut être un moteur essentiel de la croissance économique, de l'industrialisation et du développement durable en Afrique.

DES AVANTAGES A SAISIR AU NIVEAU DU COMMERCE INTRA -CONTINENTAL

   Pour Sindiso Ngwenya, secrétaire général du marché commun en Afrique Oriental et Austral(Comesa) et le DR.Richard Sezibera, sénateur Rwandais et ancien secrétaire général de la communauté de l'Afrique de l'Est(CAE) " la Zlec sera un second souffle pour l'Afrique et ses habitants". Remarquant que le commerce intra-continental africain représente actuellement 15% du commerce total du continent contre 19% en Amérique latine, 51% en Asie, 54% en Amérique du Nord et 70% en Europe, le bloc commercial continental « apportera un impact économique considérable aux Africains et au continent en général. La création d'un marché continental unique pour les biens et services, avec la libre circulation des hommes d'affaires et des investissements, aidera à rapprocher l'union douanière continentale et le marché commun africain, envisagés dans la Communauté économique africaine (CEA) proposée. “Le faible niveau actuel du commerce intra-africain peut changer si l'Afrique aborde efficacement les contraintes de l'offre et les faibles capacités productives, les goulets d'étranglement infrastructurels, les réseaux d'information commerciale, l'accès au financement pour les commerçants et autres opérateurs économiques, la facilitation des échanges et le commerce dans les services, ainsi que la libre circulation des personnes pour le commerce transfrontalier”, poursuivent MM. Ngwenya et Sezibera.

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LES DEFIS A RELEVER

 

Cela dit, malgré les opportunités, il y a de nombreux défis à relever. “Les craintes d'importantes pertes de recettes douanières et une répartition inégale des coûts et des bénéfices sont parmi les principaux obstacles à l'intégration du continent”, déclarent MM. Ngwenya et Sezibera. Les pays dotés d'importantes capacités productives dans le secteur manufacturier peuvent connaître une croissance économique et des gains de bien-être importants, tandis que les petites économies et les pays les moins avancés (PMA) risquent d'être confrontés à d'importantes pertes de recettes fiscales et de menaces pour les industries locales.

 

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25 mars 2018

COOPÉRATION CHINE CAMEROUN: QUE DE BONS FRUITS ?

Le chef de l'état Camerounais S.E Paul Biya était en visite en Chine du 22 au 24 Mars 2018 où il a été reçu en tête-à-tête avec son homologue Chinois XI-Jinping le jeudi 22 Mars. pendant ce tête-à-tête relativement long, cinq nouveau accords viennent densifier la fructueuse relation qui existe entre les deux Etats. Il s'agit entre autre de la coopération économique et technique entre les deux gouvernements, le mémorandum sur le développement des ressources humaines, le protocole de renforcement de la coopération en matière d'infrastructure entre le ministère chinois du commerce et le ministère camerounais de l'économie.

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XI-Jinping a indiqué que   " nous allons accroitre les échanges commerciaux et renforcer la coopération mutuellement bénéfique dans les secteurs prioritaires. La chine soutient l'accélération du pocessus d'industrialisation du Cameroun et encourage les grandes entreprises chinoises à investir au cameroun."

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24 mars 2018

Perspectives économiques au Cameroun Performance

Perspectives économiques au Cameroun

Performance économique et perspectives

L’économie camerounaise, la plus forte et la plus diversifiée de la CEMAC, a longtemps été résiliente aux chocs, mais montre ses premiers signes de ralentissement. Malgré une conjoncture internationale peu favorable, la croissance de son PIB a été régulière depuis 2010, avec une moyenne de 5,8 % de 2013 à 2015, avant de chuter à 4,7 % en 2016. Les nouveaux investissements dans l’exploration ou la production de pétrole et de gaz sont reportés en raison de la faible remontée des cours, entraînant une contraction des activités extractives. Par ailleurs, la récession économique au Nigeria, la crise qui s’accentue dans la CEMAC, et les perturbations dans la zone anglophone du pays ont eu un impact négatif sur la demande intérieure et extérieure. Cette morosité devrait faire baisser le taux de croissance à 3,4 % en 2017. Les perspectives restent toutefois plutôt positives pour 2018 et 2019, avec des taux respectifs de 4,1 % et 4,8 %, causés par une augmentation des exportations vers l’Union européenne suite à l’Accord de partenariat économique (APE) et de l’offre accrue d’énergie résultant de la mise en production de nouveaux barrages hydroélectriques. Le développement de la sylviculture et de chaînes de valeurs agro-industrielles ainsi que la réduction des importations au profit de la production locale devraient également dynamiser la croissance.

Indicateurs macroéconomiques – Évolution

Le programme économique et financier signé dans le cadre de la Facilité élargie de crédit du Fonds monétaire international devrait stabiliser le cadre macroéconomique à moyen terme, en imposant une politique budgétaire restrictive pour 2017. L’investissement public devrait, par conséquent, descendre d’environ 8 % du PIB en 2016, à 6,7 % en 2017 et 6,6 % en 2019. Les recettes de l’État devraient modérément évoluer de 16,1 % du PIB en 2016, à 17,7 % en 2017 et 18,16 % en 2019. Le déficit budgétaire pourrait s’améliorer à 3,6 % en 2017 contre 6,1 % en 2016, et se maintenir en dessous de 3 % en 2018–2019.

Malgré un taux d’endettement inférieur au plafond communautaire de 70 % du PIB, le financement des projets d’infrastructures par des prêts commerciaux a induit une forte hausse de la dette publique à 34,1 % du PIB en 2016 contre 15,6 % en 2012. Le risque de surendettement du pays est ainsi passé de « modéré » à « élevé ». La dette du Cameroun reste soutenable, mais doit être très soigneusement gérée. Les autorités doivent redoubler d’efforts pour élargir la base des recettes non pétrolières et mieux gérer la priorité des dépenses tout en préservant la dépense sociale. Pour maintenir la soutenabilité de la dette, les nouveaux emprunts non concessionnels devraient être réservés aux projets présentant un fort impact social ou de croissance, dans les industries et les secteurs affichant un potentiel compétitif manifeste. Des mesures supplémentaires d’amélioration de la gestion des finances publiques et de la dette sont nécessaires pour renforcer l’efficacité de la dépense et contrôler les risques budgétaires.

Facteurs positifs

Les autorités camerounaises mettront à profit la consolidation budgétaire requise par la Facilité élargie de crédit du Fonds monétaire international et les réformes structurelles convenues avec les partenaires techniques et financiers, notamment la Banque mondiale, pour accroître l’efficacité et l’efficience des investissements publics, à l’aide d’un renforcement du cadre de maturation des projets. Avec l’appui des partenaires, l’accent sera également mis sur une mobilisation accrue des recettes fiscales, pour pallier la baisse des revenus pétroliers et de la fiscalité de porte, qui résulterait de l’application de l’APE. Par ailleurs, à travers des politiques d’incitation plus judicieuses et une amélioration du cadre des affaires, les autorités entendent accroître la diversification de l’économie, pour une croissance plus forte, inclusive et créatrice d’emplois. L’appartenance à une union monétaire aide le Cameroun à maintenir des taux d’inflation bas, mais elle limite ses possibilités d’adaptation aux chocs et de compétitivité extérieure. Le Cameroun n’en reste pas moins l’une des économies africaines les plus résilientes. Il est stratégiquement situé et doté d’un excellent capital humain et d’énormes ressources naturelles.

Facteurs négatifs

En raison des menaces régionales pour la sécurité (Boko Haram et les groupes rebelles en Centrafrique), le maintien des dépenses de sécurité, de défense et humanitaires au même niveau que les années précédentes réduit les ressources disponibles pour les dépenses sociales. Malgré la relative stabilité politique dont continue de bénéficier le Cameroun, la poursuite des remous dans sa zone anglophone (Nord-Ouest et Sud-Ouest) pourrait limiter les effets de la reprise économique en 2018.

24 mars 2018

BEAC Economiste Direction des Relations

 

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BEAC Economiste Direction des Relations Internationales biligil@beac.int BEAC Working Paper

   Dépenses publiques et croissance agricole au Cameroun Biligil Georgette Gaël Diane

        L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact du financement public du secteur agricole au Cameroun sur la croissance du produit agricole. Dans un premier temps, l’analyse statistique a permis de voir une relation positive dans le temps entre les dépenses publiques allouées au secteur agricole et la croissance de la production agricole au Cameroun. En effet, une augmentation des dépenses publiques agricoles est suivie d’une augmentation du niveau de production, les périodes suivantes. En outre les tests d’autocorrélation montrent une relation entre la production et ses valeurs passées et une relation entre les dépenses publiques et leurs valeurs passées. Dans un second temps, cette corrélation a été testée à l’aide d’un modèle à Correction d’erreur (MCE) à partir des données de 1971 à 2012. Les estimations par la méthode des moindres carrés ordinaires (MCO) ont montré que l’accroissement des dépenses publiques se traduit par un accroissement de la production agricole de la période suivante, quoique moins que proportionnellement (de l’ordre de 0.3% pour une augmentation de 1% des dépenses publiques). Cet effet s’étale sur deux ans avant de s’estomper. Ainsi, le financement public du secteur agricole semble contribuer à la croissance de la production agricole au Cameroun.

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24 mars 2018

L’avenir de l’Afrique réside dans l’entrepreneuriat et l’industrialisation : Perspectives économiques en Afrique 2017

L’Afrique doit absolument intensifier ses efforts de développement en maîtrisant les ressources dont elle dispose afin de stimuler l’entrepreneuriat et l’industrialisation.

Tel a été le point de vue qu’ont exprimé les participants aux 52es Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) à l’occasion de la présentation de l’édition 2017 des Perspectives économiques en Afrique (PEA), le mardi 2 mai 2017 à Ahmedabad, en Inde.

« L’entrepreneuriat constitue le moteur et l’esprit qui stimulent le secteur privé et la croissance, » a déclaré Angela Lusigi, conseillère politique au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Afrique.

Accorder une valeur sans cesse accrue à l’entrepreneuriat et au secteur privé sera le meilleur moyen de dégager des dividendes démocratiques sur le continent, a-t-elle ajouté. Poursuivant son argument, elle a fait valoir que l’éducation en Afrique devait s’éloigner de la théorie afin d’inculquer aux élèves des compétences pratiques, appuyer l’apprentissage, et donner un coup de fouet à l’industrie.

Sur le plan financier, il convient de ne plus se borner à privilégier la perception fiscale et l’assistance étrangère, mais aussi à mettre l’accent sur la génération de ressources internes pour favoriser un développement accéléré.

La 16e édition des PEA, axée sur « L’Entrepeneuriat et l’Industrialisation en Afrique », présente une analyse en profondeur du rôle des entrepreneurs dans le processus d’industrialisation de l’Afrique. Il formule des suggestions quant aux démarches pratiques que les gouvernements d’Afrique pourraient entreprendre en vue de réaliser des stratégies d’industrialisation efficaces.

Produite par la BAD, le Centre pour le développement de l’OCDE et le PNUD, la publication contient des projections, des statistiques et des analyses sur les tendances macroéconomiques, financières, commerciales, sociales et de développement humain du continent. Elle propose aussi des profils détaillés de chacun des 54 pays d’Afrique en présentant les évolutions économiques qu’ils ont connues dans un passé récent et les principaux enjeux politiques auxquels ils sont confrontés.

En présentant le rapport, Abebe Shimeles, directeur par intérim du Département des politiques, des prévisions et de la recherche macroéconomiques auprès de la BAD, a affirmé que ces constatations contredisaient le mythe voulant que la croissance continue de l’Afrique provienne uniquement de ses ressources naturelles.

Ce rapport phare montre que la croissance réelle du PIB africain s’est ralentie à 2,2 % en 2016, principalement en raison de la baisse continue des cours des matières premières et du peu de croissance de l’économie mondiale. Parmi les régions du continent, l’Afrique de l’Est est celle dont la croissance du PIB a été la plus prononcée (5,3 %), suivie de l’Afrique du Nord (3 %). Dans les autres régions, la croissance a été faible : elle va du point bas de 0,4 % enregistré en Afrique de l’Ouest, notamment suite à la récession qui sévit au Nigéria, à 1,1 % en Afrique australe, où l’Afrique du Sud, la plus forte économie de cette région, n’a enregistré qu’un taux de croissance de 0,3 %.

Le rapport soutient qu’appuyée par un secteur privé dynamique, un solide esprit d’entreprise et ses vastes ressources, l’Afrique offre le potentiel d’une croissance plus rapide et plus inclusive. Son taux de croissance moyen devrait remonter à 3,4 % en 2017, en supposant que la reprise des cours des matières premières soit soutenue, que la conjoncture économique mondiale se consolide et que les réformes macroéconomiques domestiques soient bien ancrées. En 2018, on s’attend à une consolidation de la croissance, qui devrait atteindre 4,3 %.

Le président de la BAD, Akinwumi Adesina, qui a volontiers assumé le sobriquet d’ « optimiste en chef de l’Afrique », a toutefois fait remarquer qu’au-delà des moyennes, les économies africaines ont su résister à des vents contraires et à des chocs extérieurs, citant à ce sujet des pays tels que la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Kenya, la Tanzanie et le Sénégal, qui ont enregistré des taux de croissance allant de 6 % à 8 %, voire plus.

Notant que c’est en Afrique que se trouvent les économies à la croissance la plus rapide ainsi que la population la plus jeune de la planète, il a souligné que le grand problème était désormais de « trouver la voie à adopter face aux jeunes et à la valorisation de leur capacité à libérer leur esprit d’entreprise ». « Comment l’Afrique va-t-elle tirer parti de sa diversité », s’est-il demandé.

D’autres participants de premier plan à cette section, animée par Wallace Kantai, de NTV Kenya, étaient Mario Pezzini, directeur du Centre de développement de l’OCDE à Paris, et Abdalla Hamdock, secrétaire exécutif par intérim de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

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